Lorsqu’il est bien réalisé, ce procédé de transformation des résidus organiques permet de transformer les déchets en énergie. Hydro-Québec ouvre même la porte aux compagnies qui font de la biométhanisation afin de rachetter l’énergie produite. Une bonne nouvelle en soi. Sauf que les compensations financières offertes par le gouvernement Québécois sont si alléchantes que plusieurs compagnies décident de se lancer dans l’aventure principalement pour des raisons économiques, non par conviction écologique. Ce qui n’est pas une surprise, mais demande un resserement des critères d’attribution des subventions afin de s’assurer de l’efficacité des systèmes, et de la mise en place d’une certification éco-énergétique [je ne sais pas si c’est prévu]. Pour bien faire la biométhanisation, il faut utiliser uniquement des déchets organiques, non pas toutes les poubelles sans tri. C’est bien beau vouloir se lancer dans la biométhanisation, mais encore faut-il le faire correctement afin de protéger la santé publique.

Quelques articles dans Cyberpresse à propos du problème. Car les frères Rémillard (Messieurs V, ex TQS) se mettent le nez dans les poubelles…

Biométhanisation, Un secteur qui s’annonce payant (La Presse Affaire, 27 novembre 2009)

Les Rémillard veulent «électrifier» les déchets,Hélène Baril, La Presse

Aussi article de François Cardinal à propos de Six projets d’usine de compostage sur les rails à Montréal

À propos de la nouvelle politique de gestion des matières résiduelles proposée par la ministre Line Beauchamps (qui parle de la biométhanisation du compost): Réaction du président de la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie, Pierre Bouchard Pierre Bouchard déçu de l’approche de Line Beauchamp