Je suis tombée sur ce vidéo qui relate le travail d’un scientifique japonais qui fait de la ‘viande’ à partir d’excréments humains. Il me semble qu’il existe des milliers de solutions avant de faire un tel projet farfelu (ou répugnant, c’est selon). Mais bon, lui, il l’a fait, et il y a gouté, pour vrai.

Pour faire changer les choses, il faut savoir toucher les gens. Le mouvement écolo devrait s’en inspirer davantage. Mais toucher les gens signifie aller dans leurs zones, sonder leurs intérêts et voir leur point de vue. Les cris, les larmes et la colère n’y changeront rien.

Steve Jobs l’a compris.

On peut se demander si des projets artistiques peuvent arriver à faire réfléchir et changer des gens qui ne bougent pas. Un hotel de fait de déchets fut construit l’été dernier à Rome. Une fois sensibilisés, c’est toujours la question de comment faire changer les choses, par quoi commencer? Pas facile de suggérer de cesser de gaspiller, quand toute la société scande à grands cris de consommer à outrance…

Encore une fois, SWAP organise un événement d’échange de vêtements. À ne pas manquer pour la rentrée d’automne!

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Entrevue à Radio-Canada avec Pascal Beauchesne et Frank Escoubès qui parlent d’innovation sociale

Non je ne parle pas d’échange de couple, mais d’échange de… livres, cd, jeux vidéos! Avec SWAP on peut échanger facilement avec d’autres. Pas plus compliqué qu’à la petite école:  » Tu m’échanges tes biscuits contre mes raisins? »

Facile, simple, amusant.

Vous sauvez de l’argent, vous sauvez la planète.

http://www.swap.com/

Vous vous demandez d’où vient ce que vous consommez? Vous vous demandez où va ce que vous consommez? Vous devriez… c’est fascinant! Vincent le canneux l’a fait pour nous, avec beaucoup d’humour et des petites images:

Découvrez le parcours de la boîte de conserve ici sur son blogue

* Merci à Amélie pour cette trouvaille!

Cette fontaine d’eau chinoise utilise des milliers d’urinoirs, lavabos et toilettes recyclées. L’installation fait 100 mètres par 5 mètres.

Marcel Duchamp n’a qu’à bien se tenir avec sa Fontaine.

Un fort courant de déconsommation [‘unconsomption’] est en vogue partout dans le monde (même aux USA!). Plusieurs blogues racontent une volonté ferme de freiner la consommation. À commencer par le célèbre AdBusters qui milite depuis des années. Dernièrement, on voit plusieurs projets qui prônent la simplicité volontaire, sauce trendy et branchée. Dave se donne le défi de ne posséder que 100 objets! Enfin, arrive une façon vendeuse de prôner des valeurs écologiques, de rendre accessible un courant idéologique qui était nécessaire pour stoper la satanée surconsommation. Comme dit mon amie Christine à propos de projets de changement de mentalités: ‘it has to be fun, easy and popular!’. La sobriété est la nouvelle mode, et c’est bien, ça ne se démode pas! Le blogue de Unconsomption le prouve. Aujourd’hui même, BoingBoing mentionnait le cas de Kelly Sutton, ce type qui vit de façon minimaliste et qui a décidé d’utiliser Internet pour se défaire de certains biens.

Article dans Libération: ‘Vivre avec 100 objets’

Article dans le New-York Times: But Will It Make You Happy?

Est-ce la conséquence de la crise économique? Est-ce la consicence des enjeux écologiques? Est-ce un constat d’injustice sociale entre les classes qui pousse à une nouvelle modération? Je pense que c’est l’ensemble de ces éléments. Mais la sauce prend, c’est l’important. Va falloir être fort, parce que la machine des billets verts est une arme sans merci. Et si le système se rendait compte que c’est plus payer d’être économe?

J’ai fait des entrevues en France dans le cadre du projet. Et Hervé Kempf a retourné les rôles pour me poser des questions. Voici l’entrevue sur son site: http://www.reporterre.net/

Voilà ce que Chris Jordan a trouvé dans la carcasse d’un albatros. Du plastique. Here is what Chris Jordan found in a dead albatros. Plastic.

Certaines solutions technologiques tentent de résorber le problème, tel que Ecopure. Mais la technologie n’est qu’une réponse partielle face à l’ampleur de la crise. Il faut changer nos mentalités.

Je suis tombée sur le projet fou de Taina, une dynamique jeune femme de Vancouver, qui a décidé de vivre un an sans plastique. Très gros défi, qui a pour impact de considérablement réduire ses déchets. Elle est fascinante, et son blogue se lit comme un roman. Overconsumption of plastic http://plasticmanners.wordpress.com/

Shoreline plastic pollution